Chers amis,
Le Conseil d’Administration de notre Association s’est réuni ce lundi 30 octobre, pour partager ce que nous avons vécu et ressenti depuis le ”massacre à visée génocidaire” (Georges Bensoussan) du 7 octobre 2023, jour de fête de Sim 'Hat Torah 5784, devenu un jour tragique pour les Israéliens, les juifs et les nations.
Ne laissons pas seul ce pays combattre ''le péché tapi comme un monstre à la porte’’ des sous-sols du Hamas (cf. Gn 4, 7), pendant que les civils impuissants, assignés en surface, ne trouvent pas vers où aller pour se protéger. C'est un enjeu stratégique autant que existentiel.
Nous prions pour que les otages soient libérés et pour qu’il y ait, de part et d’autre, le moins de victimes possibles.
Nos pensées se tournent aussi vers les chrétiens d’Orient, quelle que soit la langue de leurs prières.
Il y a un lien profond et mutuel qui rend solidaires juifs et chrétiens sur l'enjeu et la nécessité de cette terre-refuge, sans laquelle "les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête" (Lc, 9, 58).
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France a une singularité qui légitime son message : elle réunit des confessions qui se sont affrontées dans l'Histoire mais démontrent, depuis 75 ans, qu'il y a un chemin de réconciliation porteur d'espérance, où la reconnaissance du droit de l'autre à rester ce qu'il est et le refus absolu de tout prosélytisme, peuvent apporter la paix à laquelle la majorité aspire naturellement.
C’est un message positif pour nos sociétés sécularisées, qui ne doivent en rien craindre d’être dominées par les religions qui œuvrent dans le cadre d’une laïcité bien comprise, respectant les consciences et les protégeant contre les intégrismes meurtriers, pour la paix et la concorde civile.
Puissent les juifs et les chrétiens montrer l’exemple de la fraternité et de la réconciliation.
L’Écriture qui nous rassemble nous permet de relire et de méditer les psaumes :
”Nous espérons en Dieu, notre secours et notre bouclier c’est Lui” (33,20)
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