lundi 23 août 2021

Décès du rabbin Daniel Farhi - 1941-2021


Nous partageons avec vous la triste nouvelle du décès du Rabbin Daniel Farhi qui nous avait fait l'honneur et le plaisir de nous partager et enseigner 
un Seder de Pessah à Saint-Léger, en avril 2019.
Depuis, il avait entretenu le lien avec nous en nous envoyant régulièrement ses lettres à sa communauté judéo-espagnole, qu'il nous avait autorisés à mettre en ligne sur notre blog.
La dernière que nous avions reçue a été diffusée en juin 2020. Vous pourrez découvrir toutes celles qui l'ont précédée en parcourant l'historique du blog de notre groupe AJC.

Au-delà de l'étendue de ses actions pour la mémoire et la vitalité du judaïsme vivant d'aujourd'hui, il était un grand artisan du dialogue dans toutes les dimensions de la vie sociale et religieuse et dans une amitié fidèle, tout en restant intraitable envers les fauteurs de haine et de discorde civile.

Je vous invite à le porter dans vos prières et intentions, à la veille des fêtes de Tichri approchant, ainsi que pour sa famille et ses proches qui n'auront pas la joie de vivre ces moments de fête avec lui.

Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.

Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s'entende;

mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde.

Là, se trouve la demeure du soleil : tel un époux, il paraît hors de sa tente, il s'élance en conquérant joyeux.

Il paraît où commence le ciel, il s'en va jusqu'où le ciel s'achève : rien n'échappe à son ardeur.

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; 
le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure, elle est là pour toujours ; 
les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
plus désirables que l'or, qu'une masse d'or fin, 
plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.

Aussi ton serviteur en est illuminé ; à les garder, il trouve son profit. 
Qui peut discerner ses erreurs ? Purifie-moi de celles qui m'échappent.

Préserve aussi ton serviteur de l'orgueil : qu'il n'ait sur moi aucune emprise. 
Alors je serai sans reproche, pur d'un grand péché.

Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ; 
qu'ils parviennent devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

Psaume 18

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